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POLITIQUES

LES NOUVELLES
Tirer les leçons du passé…


Au bout de trois années, beaucoup aspirent à ce que la Transition passe maintenant de vie à trépas, et ce, même les détenteurs du pouvoir qui souhaitent du moins officiellement, le rendre au peuple par le biais d’élections que l’on a pris pour habitude de grever de plusieurs qualificatifs tels que libres, transparentes, crédibles et acceptées de tous.
C’est tout le mal que l’on souhaite à ces futurs scrutins mais, jusque là, la route se révèle particulièrement cahoteuse pour ne citer que ces revendications corporatistes ou syndicales qui ont jalonné la Transition. C’est dire que la majorité des syndicats (si ce n’est tous) existant au pays ont, à un moment ou à un autre, crié au loup quant aux conditions (pécuniaires la plupart du temps) dans lesquelles ils opèrent. Au regard des investissements consentis par le pouvoir transitoire, ils se disent que le coût de la vie n’a jamais autant flambé ou que « qui peut le plus peut le moins ». Mais est-ce réellement possible de leur donner satisfaction ? L’homme fort de la Transition avait, lui, démontré, chiffres à l’appui, l’incapacité financière actuelle de l’Etat d’exaucer les requêtes du Sempama et espère sans doute que les autres velléités syndicales s’en trouveront aussi calmées.
Mais s’il n’y avait que cela… Car sur le front politique, la feuille de route est également au point mort… Si ce n’est un poids mort puisqu’alors qu’elle devrait servir de balise à la sortie de crise, elle ne permet ni d’avancer ni de mettre en œuvre une autre solution qui s’avérerait plus efficiente. Si elle n’est pas arrivée à sa date de péremption, c’est tout comme puisque les acteurs censés en faire leur livre de chevet se regardent en chiens de faïence, attendant qu’un camp ouvre les hostilités… Il est pourtant à se demander si ce n’est pas déjà fait, la principale question étant si la commémoration des 40 ans des événements du 13 mai 1972 ne sera que le point d’orgue ou une simple étape pour la surchauffe politique.
Si cela continue, la feuille de route vivra d’ici peu ses dernières heures pour enterrer finalement les espoirs de sortie de crise. Mais seule la proposition de la Troïka de la SADC (dont on ne sait d’ailleurs ce qu’elle est advenue en ce moment), consistant en la tenue d’un dialogue national impliquant toutes les parties prenantes Malagasy, et en particulier la société civile, pourrait être la solution miracle qui pourrait mener à la résurrection du processus.

Ma-LAZA
Sur la corde raide


Dans le contexte actuel, les donnes politiques sont devenues changeantes. Les alliances se font et se défont. Au gré des événements et des intérêts des différents protagonistes. C’est selon la règle de l’inimitié non éternelle mais des intérêts permanents. C’est selon la loi de la géométrie variable que les politiciens malgaches affectionnent, histoire de ne pas parler, pudiquement, de transhumance politique…
Les projets de lois importants quant à mettre en place, tel que l’apaisement social, sont là. Il reste le feu vert du Parlement pour la loi sur la réconciliation nationale avec la mise en place, à terme, du Filankevitry ny Fihavanam-pirenena Malgasy (FFM).
Sur le papier, des avancées importantes ont été effectuées. Mais ce n’est que sur le papier. La trame politique demeure embrouillée. N’était-ce la décision de la mouvance Ravalomanana de boycotter toutes les réunions gouvernementales pour marquer leur désaccord. Une attitude qui d’ici peu, si la situation n’évolue pas, pourra déboucher sur le retrait du processus. Les 10 jours qui viennent seront déterminants. La SADC, elle-même, sait qu’elle effectue un exercice de funambule. Cela fait presque 4 années qu’elle affiche son incapacité à trouver une solution idoine sur le dossier malgache. Elle a besoin de résultat.
Cela dit, le consensus et l’inclusivité sont actuellement mis à mal. Un président de Congrès, un ministre convoqué au tribunal, alors qu’on cherche l’apaisement. C’est pour le moins aberrant, pour les observateurs. On ne peut plus parler, de manière juste, de régime de consensus ou de gouvernement d’union nationale. Omer Beriziky tente de marquer son territoire depuis quelques semaines. En vain. Quelques-uns de ses ministres ne reçoivent d’ordre que du Président de la Transition.
Pour éviter les couacs et les grincements dans le système, la feuille de route a besoin d’un Premier ministre de consensus fort disposant de larges pouvoirs car il représente le consensus. C’est à ce niveau que sont différents le Président de la transition et le Premier ministre de Consensus de la transition. Le premier l’est de fait, le second de raison. Et, jusqu’ici, le fait l’emporte sur la raison… Et les faits sont têtus : la crise sociale gagne de l’ampleur. Horizontalement et verticalement…



Andry Rajoelina chez le SG de l’ONU

« Élections au plus vite »

Tout en se disant ouvert à un accord politique, Andry Rajoelina a plaidé à l'ONU pour des élections rapides. Ce vendredi 18 mai, lors d'un bref point de presse tenu à l'issue d'une rencontre avec Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU, le Président de la Transition a soutenu qu'il était urgent de tenir les élections au plus vite afin que l'ordre constitutionnel soit remis en place. Questionné sur la non mise en oeuvre de certains articles de la feuille de route, Andry Rajoelina a souligné que les institutions décrites afin de permettre la tenue d'élections crédibles avaient déjà été mises en place, avec notamment un Premier ministre issu de l'opposition. L'essentiel de la feuille de route est donc mis en (...)

SOCIAL

Artisanat : Hasintanana, en faveur de la scolarisation des enfants

 Une dizaine de stands présentant divers articles fait-main accueillent les visiteurs qui font un tour au CMDLAC jusqu’au 3 juin. Il s’agit d’une action solidaire en faveur de 120 enfants dans plusieurs régions de l’île, dont Analamanga, Vakinankaratra, Haute Matsiatra et Vatovavy Fitovinany, à travers la dotation de kits scolaires comprenant des cahiers, des livres usagés et diverses fournitures scolaires. Pour cela, 5% de toutes les ventes réalisées par les participants seront versés à ce projet. Ainsi, chaque mercredi après-midi, des animations autour de l’artisanat seront ouvertes à tous gratuitement : le 09 mai sera autour du rary, ou les techniques de tresse, le mercredi 16 mai sera entièrement dédié à la soie. Le crochet sera développé le 23 mai et la corne pour le 30 mai. Le projet s’étendra plus tard à l’étranger, lors de la participation de Ts’Art Fibre, initiateur de l’événement, dans plusieurs foires internationales dont la Découverte de Madagascar à Montpellier du 25 mai au 2 juin, et au Madagaskar Market du 25 au 30 juin à Berlin.





Le Zona : Causé par la réactivation du virus de la varicelle, il n’est pas une maladie de la peau


(MADA.pro) Contrairement à une idée largement répandue, le zona n’est pas une maladie de la peau et n'est que faiblement contagieux. C'est en fait une maladie infectieuse causée par le virus Herpes zoster. L'Herpes zoster est le virus responsable de la varicelle.
LES CAUSES
Le zona est lié à une perte progressive de l'immunité vis-à-vis du virus de la varicelle. Il est donc causé par la réactivation dudit virus. Ceci se produit quand le système immunitaire perd sa capacité, en raison de l’âge ou d’une maladie, à contrôler le virus qui peut rester dormant pendant plusieurs années. Près d’une personne sur cinq aura le zona au cours de sa vie et 1 % des gens atteints l’auront plus d’une fois. C’est à partir de l’âge de 50 ans que les risques augmentent. A 85 ans, plus de 50 % des hommes et des femmes auront eu un épisode de zona.
Le virus peut être réactivé chez toute personne dont le système immunitaire est affaibli (même les enfants dans de très rares cas). C’est pourquoi, le zona est très fréquent chez les cancéreux et les sidéens.


LES FACTEURS AGGRAVANTS
Les facteurs aggravants de la maladie sont essentiellement :
-l’âge (les deux tiers des gens touchés ont plus de 60 ans) ;
-une maladie entraînant un affaiblissement du système immunitaire (cancer, VIH, etc) ;
-des traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie ;
-la prise des médicaments à base de corticostéroïdes ou des immunodépresseurs;
-une période de stress ou de tension émotionnelle intense.


LES SYMPTOMES
Le zona est une maladie virale provoquant de la douleur. Il se manifeste par des éruptions douloureuses sur la peau le long d'un nerf ou d'un ganglion nerveux. Il touche le plus souvent le thorax, mais peut aussi se manifester sur le dos, les fesses, la nuque et parfois le visage et le cuir chevelu.
Une sensation de brûlure, des picotements ou une sensibilité accrue sur une bande de peau le long du nerf infecté, généralement sur un seul côté du corps.
D’un à trois jours plus tard, une rougeur diffuse apparaît sur cette même région de la peau.
Puis, plusieurs vésicules rouges remplies de liquide clair, semblables à celles de la varicelle, font éruption. Ces vésicules, regroupées en grappes, provoquent des démangeaisons, puis s'assèchent et disparaissent au bout de deux à trois semaines.
Une douleur locale aiguë, de durée et d'intensité variables, est ressentie par 60 % à 90 % des gens atteints de zona. La douleur peut ressembler à celle d'une brûlure ou se faire sentir par des élancements aigus. Parfois, elle est si forte qu'elle peut être confondue avec une crise cardiaque, une appendicite ou une sciatique.
Parfois, le malade a de la fièvre et des maux de tête.
Chez environ 20 % des personnes atteintes du zona, la douleur persiste durant un ou plusieurs mois après la guérison des lésions : c'est la névralgie post-herpétique. La douleur serait causée par l'endommagement des fibres nerveuses qui envoient des messages de douleur, même si les lésions à la peau ont disparu. Certaines personnes comparent ces douleurs à de véritables décharges électriques. Chez les personnes qui en souffrent, la chaleur, le froid, le simple frottement de vêtements ou le souffle du vent peuvent devenir insupportables.


LA CONTAGION
Le liquide à l'intérieur des vésicules cutanées contient des particules virales. Les personnes qui ont un zona doivent éviter les contacts physiques avec toute personne qui n'a pas eu la varicelle et dont l'infection pourrait entraîner des conséquences sérieuses, comme les femmes enceintes (l'infection peut être dangereuse pour le fœtus), les personnes avec un système immunitaire faible et les nouveau-nés.


LES TRAITEMENTS MEDICAUX
On doit consulter un médecin dès l'apparition des premiers symptômes du zona car le traitement est bien codifié. Un traitement antiviral, pris dès les premiers symptômes du zona, limite l’apparition et la durée des douleurs post-herpétiques. Plus le traitement est précoce, meilleure est son efficacité.
Afin de réduire la douleur et diminuer les douleurs post-herpétiques, le médecin prescrira au malade des médicaments antiviraux et corticostéroïdes. Ou bien des analgésiques (comme l’acétaminophène) ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens (comme l’ibuprofène) qui diminuent les douleurs légères ou modérées. Si la douleur est trop intense, il peut aller jusqu’à prescrire de la morphine et des antidépresseurs.
Pour éviter des complications aux yeux, le malade doit absolument voir un ophtalmologiste dès que le zona touche la partie supérieure du visage.


LES CONSEILS PRATIQUES
• Consulter un médecin dès l’apparition des lésions. Pour maîtriser l’infection virale, le traitement doit commencer dans les 24 à 72 heures suivant l’éruption cutanée.
• Proscrire les rayons ultraviolets. Évitez toute exposition aux rayons ultraviolets (soleil, salon de bronzage, etc.), qui ne feraient qu’augmenter l’inflammation.
Stade 1
• Prendre des analgésiques. Le zona peut entraîner de très fortes douleurs qui peuvent être soulagées par des comprimés d’acétaminophène 500 mg (2 comprimés 4 fois par jour au maximum). Si la douleur persiste, le médecin prescrira des analgésiques à base de codéïne ou d’autres narcotiques.
Stade 2
• Ne pas crever les cloques. Les lésions risqueraient de s’infecter rapidement. Laissez les cloques guérir par elles-mêmes, cela vaut mieux.
• Pour obtenir un soulagement, vous pouvez suivre les conseils suivants :
- appliquez de la calamine sur les lésions plusieurs fois par jour. Cette lotion a pour effet de calmer les démangeaisons et de dessécher les lésions. On la trouve en pharmacie en vente libre ;
- appliquez une lotion à base de phénol et de menthol, comme le Nutriderm par exemple, lorsque les cloques seront desséchées et qu’il y aura formation de croûte ;
- prenez un bain auquel vous aurez ajouté un peu de fécule de maïs ou d’avoine colloïdale, comme l’Aveeno. Restez-y au moins une vingtaine de minutes. Laissez-vous tremper dans la baignoire une demi-heure avant de vous mettre au lit et prenez un analgésique ; cela vous permettra certainement de mieux dormir ;
- appliquez une compresse humide (eau froide) sur les cloques crevées. Vous pouvez également, au besoin, faire des compresses de Domeboro, une solution astringente que l’on dilue dans l’eau (ce produit se vend en pharmacie, en poudre ou en pastilles) ;
- appliquez (après les compresses) l’onguent antibiotique que le médecin vous aura suggéré ou prescrit, pour éviter que les lésions ne s’infectent et pour accélérer la cicatrisation. Recouvrez les lésions d’une gaze ou d’un bandage, car le contact de l’air ravive la douleur. Ne pas appliquer de produits irritants, comme le Caladryl.
Stade 3
Frotter la peau vigoureusement avec de la glace. Si vous éprouvez encore de la douleur une fois les cloques disparues, mettez de la glace dans un sac en plastique et frottez-en la peau vigoureusement. Ce traitement permet de diminuer l’inflammation du nerf atteint.
Enfin, consultez un médecin si les douleurs persistent au-delà d’un mois après la guérison des lésions.


LA PREVENTION
Afin de prévenir le zona, la vaccination contre la varicelle est recommandée après 50 ans.


OMS : Lutter contre la toxicomanie chez les jeunes 
Le tabac et les autres produits du tabac sont un fléau que l’on devrait combattre dès le plus jeune âge. Car plus tôt on fume, plus les conséquences sur la santé sont désastreuses. 
A 27 ans, Andry est un fumeur actif. Il fume plus de dix tiges de cigarettes par jour, et bien qu’il soit conscient des méfaits du tabac, il ne peut s’empêcher de fumer. Il n’avait que 16 ans lorsqu’il a pris sa première bouffée, entraîné par les amis. « On était une bande de copains et on s’était dit que fumer devait être bien car cela donnait une image rebelle pour la société » raconte-t-il. Comme lui, beaucoup de fumeurs ont commencé dans l’adolescence. Et pour la plupart, ce sont les amis et l’entourage qui les poussent à passer le cap. La publicité sur le tabac étant de toute façon interdite, seuls 2,2% des élèves ont pu voir des panneaux publicitaires sur les cigarettes (source : GYTS 2008). A Madagascar, selon les données de l’enquête GYTS 2008 (Global Youth Tobacco Survey), résultant de la collaboration entre le ministère de la Santé Publique et de l’OMS, 27,6% des élèves âgés de 13 à 15 ans, ont déjà fumé une cigarette si 14,6% ont même commencé avant l’âge de 10 ans. Pourtant, plus tôt le fumeur commence, plus les conséquences sur la santé sont dramatiques. Tahiana, lui, fume du tabac et du cannabis. Il a commencé à l’âge de 13 ans, entraîné par ses amis plus âgés. Aujourd’hui, totalement dépendant de ces produits, il ne peut s’en passer. Et se procurer des tiges pour sa dose du jour n’a rien de difficile : « La consommation de cannabis est certes interdite, mais on peut en trouver un peu partout, à un prix raisonnable. Comme c’est un commerce illicite, n’importe qui peut en acheter » témoigne-t-il.
Influences. La publicité sur le tabac est interdite à Madagascar, sous quelque forme que ce soit. D’ailleurs, récemment, le ministère de la Santé Publique a publié une série de photos très choc sur les conséquences du tabac sur la santé à mettre sur le paquet des cigarettes afin de dissuader les fumeurs. Une stratégie qui attend des résultats positifs, car pour l’instant, une simple mention portée sur le paquet de la cigarette prévient le fumeur sur les conséquences du tabac. Car à Madagascar, beaucoup fument encore librement, malgré les interdictions de fumer dans les lieux de travail, les transports publics, les lieux publics couverts et/ou réputés couverts, comme cela est stipulé dans l’article 7 de l’arrêté interministériel N°18171/2003. Et cela au grand dam des non fumeurs, devenus des fumeurs passifs et donc également exposés aux dangers du tabac. Ainsi, 62,9% des élèves subissent la fumée des autres dans les endroits publics, 49,5% subissent la fumée des autres à la maison et 83,6% sont d’accord avec l’interdiction de fumer dans des endroits publics (source : GYTS 2008). Car les adultes sont des modèles de comportement. « Mes parents étaient de grands fumeurs, alors pour moi, fumer était devenu une évidence » raconte Tojo, fumeur depuis son adolescence également. Un témoignage qui montre que l’exemple donné par les adultes a certainement des conséquences sur le comportement de l’adolescent plus tard.
A cet effet, la lutte contre le tabagisme chez les enfants et les jeunes est devenue une des priorités de l’OMS à travers le monde. Selon cette organisation, presque la moitié des enfants respirent régulièrement l’air pollué par la fumée du tabac, alors que les conséquences sur leur santé sont désastreuses. Le tabagisme constitue un facteur de risque de six des huit premières causes de mortalité dans le monde, dont les maladies cérébro - vasculaires, les infections des voies respiratoires basses, la broncho-pneumopathie obstructive, la tuberculose, le cancer de la trachée, des bronches et du poumon. Il tue plus de la moitié de ses consommateurs.

ECONOMIE

Terres rares : Madagascar intéresse le Français Rhodia

Comment échapper à la mainmise de la Chine sur les terres rares ? Pékin souhaiterait que toute la filière s’implante sur son sol. Mais les spécialistes de ces métaux stratégiques ont déjà commencé à investir dans des projets d’extraction et de transformation sous d’autres cieux, en Australie ou aux Etats-Unis.
L’essentiel de la production des terres rares (97 %) se fait aujourd’hui en République populaire de Chine. Ce terme de « terres rares » désigne un métal stratégique (17 métaux dont la série des lanthanes, plus le scandium et l’yttrium). Jusqu’à présent, aucun gisement hors de Chine ne fournissait de terres rares lourdes (europium, dysprosium, terbium), les plus chères.
Et la plupart des nouveaux gisements fournissent des terres rares légères, les plus répandues à la surface du globe. D’où l’intérêt porté à la péninsule d’Ampasindava, au nord-ouest de Madagascar, qui possède des sols comparables aux terres argileuses du sud de la Chine.

Le groupe produit des ampoules à basses consommation

La petite compagnie minière allemande Tantalus a prouvé l’an dernier la présence d’oxydes de terres rares lourdes dans cette région de Madagascar. La Chine s’y est intéressée la première, pour asseoir davantage encore son monopole. Mais le protocole d’accord chinois avec Tantalus est resté lettre morte. C’est donc au tour du Français Rhodia de signer une lettre d’intention avec cette compagnie. Le groupe apporte son financement mais devra aussi mettre au point le procédé d’extraction, à base d’acide sulfurique, pour transformer le minerai en concentré, qui lui-même sera envoyé dans les usines de séparation et de purification des terres rares de Rhodia en France, aux Etats-Unis ou au Japon.
Le groupe français produit en particulier les poudres qui recouvrent les verres des ampoules à basses consommation. La demande, déjà importante dans les lampes fluo-compactes, va exploser lorsque les lampes à diode électroluminescente ou lampe à LED (de l’anglais Light-Emitting Diode) vont s’imposer partout, des automobiles à l’éclairage public, affirme en substance Christian Hocquard du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Rhodia, qui prévoit une mise en route en 2014, diversifie ainsi son approvisionnement en terres rares lourdes.
Cette diversification rapportera, avec une production estimée à 15 000 t / an, jusqu’à 500 millions de dollars / an à Madagascar. Un revenu toutefois bien modeste comparé à ce que la Grande Ile compte tirer du nickel lorsque le gisement d’Ambatori entrera enfin en production.

Ambonivohitra Ambovombe : Bénéficiaire de plusieurs infrastructures.


Un nouveau bureau pour la Commune et un château d’eau pour la population locale ont été inaugurés à Ambonivohitra Ambovombe Androy, alors que le bureau de la région vient d’être inauguré récemment. Et encore, la construction d’un bureau pour le Service de la Propriété foncière est en vue. En effet, ces projets précités ont été financés par la vice-primature chargée de l’Aménagement du Territoire et du Développement. Par ailleurs, les habitants de cette zone ont aussi demandé la construction d’une piste d’atterrissage et la réhabilitation d’une route de 3,3km, qui a déjà bénéficié d’un financement de 20 millions d’Ariary. Le vice-PM Hajo Andrianainarivelo a annoncé dans son discours qu’une contribution sera octroyée      par son département, pour la finition de la construction de la tribune, au stade de la région, avant la fête de l’indépendance de cette année.



Sofitrans: Un support de qualité pour le transport aérien et le tourisme


(MADA.pro) Prenant en charge toutes les facettes d’activités gravitant autour du transport aérien et du tourisme, tant en amont qu’en aval, la Sofitrans est aujourd’hui devenue un groupe dynamique et ambitieux. Selon son directeur général, Tinah Paule Randrianasolo, celui-ci a adopté une stratégie qui pourrait se définir en deux maître-mots : Développement et Qualité de Service.
Accompagnateur, simple promeneur, et pas nécessairement consommateur, le public fréquentant l’Aéroport d’Ivato connait entre autres commodités de ce principal « gateway » du pays son restaurant au nom bien trouvé d’Elabola ou Ailes d’Argent. Le passager, lui, pourra tuer le temps dans l’attente de l’embarquement en flânant parmi les rayons bien achalandés en articles de marque des magasins sous-douanes. A 10 000 m d’altitude des repas véhiculant l’image de la compagnie choisie agrémenteront son voyage. Peut-être durant son séjour malgache a-t-il passé quelque temps au Zahamotel de Majunga, une belle unité « pied dans l’eau », ou à l’historique Hôtel des Thermes d’Antsirabe sur sa route vers le Deep South ? Et peut-être bien aussi que son voyage a été organisé par Madagascar Airtours, une des doyennes des agences du pays…
On le sait moins, mais derrière tous ces éléments désormais familiers du monde du voyage se trouve une société créée en 1969 en tant que simple filiale d’Air Madagascar, et qui est aujourd’hui devenu un groupe dynamique et ambitieux dont la stratégie pourrait se définir en deux maître-mots : Développement et Qualité de Service. Tinah Paule Randrianasolo, Directeur Général depuis décembre 2009, nous reçoit au siège de la Société Financière pour le Développement des Transports et du Tourisme (Sofitrans) à Ankorondrano avec sa responsable de la Communication Mamy Rija Ralison.


DEUX MODES OPERATOIRES
1969 est l’époque où Air Madagascar choisit de se lancer dans une politique de création de filiales spécialisées pour prendre en charge toutes les facettes d’activités gravitant autour du transport aérien tant en amont qu’en aval. La Sofitrans fait partie du lot avec pour vocation initiale d’être une société de placements. Les assurances figurent parmi ses toutes premières activités, et de simple courtier elle devient Agent général de Ny Havana. A ce propos, une confidence lâchée par le Directeur Général est à souligner : « Nous avons aujourd’hui un très important projet en chantier. S’il se réalise, d’ici peut-être l’an prochain, cela donnera une toute autre dimension à ce volet ». Attendre donc et voir…
Les activités de la Sofitrans sont de deux sortes: d’une part celles qu’elle traite en gestion directe comme les assurances, la fourniture des repas à bord ou Catering, et le Duty Free. Dans cette partie, la Sofitrans mobilise 435 agents. « Ce chiffre peut paraître important, confie Tinah Paule Randrianasolo, mais il se comprend du fait que dans le Catering par exemple, nous ne travaillons pas en horaires administratifs mais en horaires décalés. On est sur le front pratiquement 22 heures sur 24 ce qui nous oblige dans certains cas à faire travailler 2 à 3 personnes au lieu d’une". Mais elles sont appelées à terme à devenir des filiales autonomes soit à capital unipersonnel 100% Sofitrans à l’image du Catering de Nosy Be qui verra le jour d’ici peu, soit avec l’entrée de nouveaux partenaires. L’autre mode opératoire de la Sofitrans est justement ce recours à des filiales, actuellement au nombre de trois : Madagascar Airtours dont elle possède 58,67% du capital, Zahamotel Majunga (100%), et l’Hôtel des Thermes d’Antsirabe (99,42%).
En débarquant fin 2009 d’Air Madagascar où elle avait beaucoup évolué dans le domaine de la Qualité, Tinah Paule Randrianasolo a amené avec elle son credo : « Je mise beaucoup sur le Marketing, la Communication, le Commercial et la Qualité, sans délaisser pour autant la Finance et la Gestion. Bien au contraire, une des réussites basiques de la nouvelle équipe est d’avoir abattu une bonne fois pour toutes le mur à la fois technique et psychologique qui sépare commerciaux et financiers dans beaucoup de sociétés. Ici chacun est conscient d’être le support de l’autre, et la défaillance d’un seul élément peut entraîner la chute de tous».


RELANCER ET CONTINUER
Cette approche novatrice a trouvé un terrain d’application idoine avec la relance du Zahamotel Majunga dont la trop grande autonomie s’est avérée lourde de conséquences. « La notion de groupe était inefficiente, les contrôles n’aboutissaient pas, des coûts n’étaient pas maitrisés, dettes et pertes s’accumulaient ». En un mot la gestion se devait d’être reprise en main, ce qui fut fait avec entre autres mesures le recrutement d’un nouveau gérant issu du monde du voyage et doté de qualités à la fois de gestionnaire et de relations publiques. Les services du Siège supportent l’établissement chacun dans son domaine, le marketing et la communication interviennent efficacement. Outre l’action de Madagascar Airtours qui vend les hôtels du Groupe et les publications d’Air Madagascar en tant que maison-mère, des bannières ont été louées dans des sites bien en vue en Europe et même aux Etats Unis, et les liens multipliés. Pour le relooking de l’hôtel il a été fait appel à un designer qui a su concilier les soucis de modernisme et d’exotisme. Autant d’initiatives bénéfiques à un tourisme majungais qui croit en ses potentialités bien qu’étant encore en retrait sur le plan international par rapport à ceux du Grand Sud, de Nosy Be, et même de Diego Suarez.
L’hôtel des Thermes est ce monument de la Ville d’Eaux qui a aussi souffert de la crise, au point que l’ancienne Direction avait à un moment envisagé sa mise en chômage technique. Un constat de la situation a été entrepris conjointement par le Président du Conseil d’Administration et le Directeur Général, lequel a abouti à la décision contraire comme l’explique Tinah Paule Randrianasolo : « Outre les difficultés bien réelles, nous avons tenu à également prendre en compte d’autres paramètres comme le potentiel de l’établissement, ou la motivation du personnel restée intacte. Nous avons donc pris la décision de continuer, et ça marche ! » La même thérapeutique a été appliquée, notamment le changement de gérance et la dynamique de groupe qui a déjà fait ses preuves ailleurs. Il est vrai aussi que l’Hôtel des Thermes est plus facilement commercialisable que le Zahamotel car disposant d’une palette de clientèle plus diversifiée et complémentaire en matière de saisonnalité : les touristes de la RN7, les tananariviens en villégiature, les curistes d’un certain niveau social, les golfeurs (le très beau green vallonné d’Antsirabe est le plus ancien de l’île puisqu’il date de 1935), les sociétés pour leurs séminaires, sans oublier les évènementiels locaux.


MALGRE LES DIFFICULTES CYCLIQUES
La filiale Madagascar Airtours est totalement engagée dans la promotion de la Destination Madagascar aussi bien par ses activités propres qu’en synergie avec les associations et organismes tels le TOP (Association des Tour Operators Réceptifs) ou l’Office National du Tourisme. Elle participe activement aux grands rendez-vous mondiaux pour ne citer que FITUR Madrid, WTM Londres, ou encore INDABA Durban. Malgré les difficultés cycliques, « les opérateurs de Madagascar en veulent. La reprise s’est faite timidement mais elle est sensible. Et puis la somme de travail de promotion fait depuis des années n’a quand même pas été effacée, la Grande Ile a toujours un capital en termes de sympathie et d’image ». Pour la petite histoire, Madagascar Airtours se distingue par sa maîtrise d’une clientèle japonaise très portée sur la nature, pour qui l’Allée des Baobabs et Berenty font figure de pèlerinage…
Les Duty Free Shops effectuent des ventes exonérées de taxe. Ces ventes se font dans des endroits agréés par les services des douanes et s’adressent principalement aux passagers internationaux sur présentation de leurs documents de vol et aux personnels diplomatiques. Leurs grands classiques sont les cigarettes, les alcools, les parfums, et d’autres produits de consommation. « C’est un secteur en expansion, où la concurrence est désormais bien réelle. En ce qui nous concerne, et en plus de l’aéroport, nous avons deux boutiques en ville, à Antanimena et ici au Siège. Nous en ouvrirons une troisième en Juillet à l’hôtel Orchid sur la route d’Ivato. En province, nous sommes présents dans les aéroports de Nosy Be et de Tamatave, et avons des projets dans d’autres régions». La Sofitrans n’est pas non plus peu fière d’avoir tout récemment décroché les ventes à bord d’Air Madagascar. Il est ici question notamment de montres, parfums, bijoux, foulards, tous de marque…


SELON LES NORMES INTERNATIONALES
Au niveau des activités aéroportuaires, l’Elabola dont le Chef a un droit de regard sur tous les sites de restauration de la Sofitrans n’est que la partie visible de l’iceberg ! De toutes les activités gérées directement par la Société, le Catering – comprenez par là la fourniture des repas à bord des avions – représente sûrement le plus gros morceau. Qu’on en juge : « Nous préparons en moyenne 2000 repas par jour. N’oubliez pas qu’un vol Long Courrier est l’équivalent de trois différents types de repas par passager à multiplier par la capacité totale des gros porteurs ! Mais, bien entendu, ceci évolue avec le remplissage des compagnies aériennes. Et des L.C. il y en a presque tous les jours, il arrive même que les vols de telle et telle compagnie se superposent. S’y ajoutent aussi les vols internationaux régionaux pour lesquels les prestations sont allégées ».
Peu d’espoir par contre pour la presse de trop voir se multiplier les opérations « portes ouvertes » dans les cuisines. On entre ici dans un autre monde presque de cosmonautes ou de chirurgiens où le port de bonnets, de masques, et même de protèges à enfiler sur les chaussures n’est plus un objet de curiosité. Tous les mois, des échantillons d’aliments sont envoyés à l’Institut Pasteur pour contrôle. « Il y a toute une panoplie de mesures strictes qui sont la condition sine qua non pour que les compagnies nous fassent confiance. Un manquement serait irrémédiable et se traduirait par des pénalisations pouvant aller jusqu’à la résiliation du contrat ». L’hygiène n’admet aucune concession, l’activité Catering étant régie par les normes internationales HACCP ou Hazard Analysis and Control of Critical Points.
Que dire de ces appréciations courantes comme quoi on « mange mieux » sur une compagnie plutôt que sur une autre, alors que le prestataire est le même ? « Nous sommes très axés clients, les compagnies donnent leurs spécificités, nous travaillons dessus et faisons nos offres. Il s’ensuit des séances de dégustation où on retrouve souvent un panel représentatif de la clientèle de ces compagnies. Elles fixent leur choix en matière de petit déjeuner, de repas chaud, de repas froid, selon leurs critères propres. Je précise que nous sommes coachés par SERVAIR, ce qui assure la qualité et l’hygiène de notre prestation». Actuellement la Sofitrans traite les vols d’Air Madagascar, d’Air France, de Corsair. Elle aura très prochainement Air Mauritius et est en phase de test avec Air Link".
Indissociable de l’activité Catering est aussi celle d’Armement qui concerne le chargement, le déchargement, et le nettoyage du matériel. Pendant le chargement par exemple une température est à respecter non seulement pour les repas qui doivent être maintenus à 3°, mais aussi pour le rangement et les plateaux. Concernant le nettoyage, même le matériel de lavage et les produits utilisés sont normés et les opérations s’effectuent suivant un itinéraire bien déterminé suivant les normes.


BOUGER POUR NE PAS SOMBRER
Pour conclure, Tinah Paule Randrianasolo déclare : « Bouger pour ne pas sombrer, c’était peut-être notre secret pour surmonter la Crise ! Nous avons beaucoup innové, en redéfinissant la stratégie, les axes de direction, le style de gestion. Nous allons aussi restructurer la finance pour qu’il y ait plus de visibilité. Nous continuons à miser sur le marketing car la concurrence est bien présente dans tous nos secteurs d’activité. Le personnel en frontline sera reformé voire renforcé pour éviter la sclérose ». Et d’ajouter : «S’il fallait énoncer quelques « Commandements » pour la Sofitrans, ce serait : rester à l’écoute des clients et réajuster l’offre ; offrir une large gamme de produits répondant aux besoins de la clientèle ; rester compétitif en termes de prix et d’offre ; veiller sur la qualité de service ; renforcer la communication et le marketing, toujours pour atteindre la satisfaction des clients ; bien gérer nos moyens et optimiser nos ressources ; investir à bon escient pour pérenniser nos marchés ».


Foire de l’élevage à Nanisana

4 jours durant avec 80 stands


Depuis le mercredi 16 mai et pour quatre (4) jours, le Parc de Nanisana abrite une foire de l’élevage et des productions animales. Septième édition du genre, elle est organisée par l’association de malagasy professionnels de l’élevage (MPE) en partenariat avec le Projet de soutien au développement rural (PSDR) ; elle réunit 80 stands dont une trentaine environ sont tenus par des groupements d’éleveurs des régions.
Selon le responsable de l’association des professionnels de l’élevage, Solofoniaina Rakotondrasoa, cette foire a pour objectif la sensibilisation des dirigeants et des partenaires financiers potentiels sur l’importance et les défis que le secteur est en train de relever : le passage de l’économie de subsistance vers l’économie de marché. Le professionnalisme acquis se doit d’être consolidé par l’ouverture vers d’autres marchés, notamment celui de l’exportation comme dans le temps où Madagascar exportait des produits de l’élevage bovin ou encore du foie gras. De l’avis des connaisseurs, le problème majeur est aujourd’hui la recherche de débouchés permanents pour que l’éleveur puisse toujours améliorer sa production. Une politique nationale et un programme sectoriel sont nécessaires pour ce faire.
Plus de 30 stands sont occupés par des groupements d’éleveurs financés par le PSDR. Neuf (9) stands présentent une dizaine de types d’élevage et de production animale de 7 régions. Il est à noter également que des centaines de groupement de producteurs répartis dans 18 régions de l’île ont bénéficié de financement de leur activité depuis la mise en œuvre de la phase additionnelle en octobre 2010.
On peut dire que l’élevage est un des piliers de l’économie ; il est source d’emploi et de revenu pour des milliers de ménages qui espèrent que grâce à cette foire, ils peuvent entrer directement en relation avec de nouveaux clients et contracter de nouveaux marchés.

SPORTS

Rallye FSAM : L’ASACM à tous les étages ! 

 Le club ASACM représentera l’écrasante majorité des équipages engagés au rallye FSAM de ce vendredi au Palais des Sports. L’information est du président du club, Nonot Rabekoto qui, une fois de plus, a tenu à s’expliquer sur le choix de son groupe au cours d’une interview.




Midi :  Où en est l’ASACM pour ce tout premier rallye de la saison ?
Nonot  Rabekoto : « Comme d’habitude, l’ASCAM sera présente à tous les étages avec des ambitions justifiées. Dans le groupe N nous avons Boom et Berthin sur une Mitsu Evo X mais également Guiguibone sur une Mitsu Evo 9, mais aussi Nashemy-Laurent sur une troisième Mitsu Evo 9 et la toute nouvelle Subaru d’Olivier.
A l’étage juste en dessous, c’est-à-dire dans la classe M12, nous avons Titi sur une Subaru, Ndrianja sur une Subaru, Cris sur une Mitsu Evo 7, Legah sur une

Subaru et Luc également sur une Subaru.
En M11, l’ASACM misera sur la Clio de Fidy, lla Golf 4 de Dom, la 205 d’Antonio et la 205 de Solo. Dans la foulée, Bera sur sa légendaire P.204 défendra nos couleurs en M10 aux côtés des filles de Legah, Nia et Iri sur une 206 ainsi que Chris et Nax sur une 205 GTI tandis qu’en M9, il y aura Mme Patty sur une Visa ainsi que Maurice sur 205. »
Midi : Une véritable armada, en fait, pour gagner ?
Nonot Rabekoto : « Pour la plupart de ces jeunes, il s’agit d’avoir de l’expérience mais c’est une certitude que le niveau sera très relevé en raison de la participation de Joda et Rila sur une Subaru qui font logiquement figure de favoris. Mais comme on a aussi l’habitude, nous miserons également sur la solidarité entre nos membres. »
Midi : Oui mais avec des équipages comme Boom et Berthin sur une Evo 10 et Nashemy-Laurent sur la Mitsu de Laza, l’ASCAM a des atouts à faire valoir ?
Nonot Rabekoto : « C’est vrais mais on verra tout cela sur ce rallye qui peut réserver des surprises avec seulement 83 km d’épreuves spéciales. »


Football - Ligue des champions : Les choses sérieuses commencent ! 
La Ligue des champions de football débutera en fanfare sur quatre sites avec déjà plusieurs affiches alléchantes. Une bataille de champions à l’exception de Tana Formation et du COSFA mais compte tenu de la valeur de ces deux clubs tananariviens, c’est tout comme…
Le coup d’envoi de la Ligue des champions de football sera donné ce vendredi à Ambanja, Manakara, Toamasina et Antsirabe. Quatre villes connues pour leur passion du football et justifiant largement le choix avec des stades « acceptables » sans espérer pouvoir rivaliser avec Mahamasina ou le Stade Alexandre Rabemanajara de Mahajanga notamment au niveau des recettes.
Stars. N’empêche et en misant sur la présence des stars locales, la Fédération s’attend à voir un public fourni notamment à Manakara où la nouvelle coqueluche de la ville en l’occurrence le Tiavo Tem aura d’entrée un gros morceau avec le FC Ilakaka qui conserve au moins ses crocs de légende. Comme en retrait, il y a l’AS Comato, c’est loin d’être gagné d’avance.
Certes et dans son jardin, Tiavo Tem a déjà la tête pour le second tour mais il aura tort de négliger ce galop d’essai qui fait suite à la belle prestation de l’ensemble des joueurs qui formaient l’ossature de la sélection de Vatovavy Fitovinany.
A Toamasina également, le public aura droit à une franche explication entre le FC Toamasina et le Tana Formation. Une première déjà déterminante dans une course à trois avec la CNaPS Sports mais aussi le Voromaherin’Alaotra.
En fait de tous les sites, seul le groupe de Toamasina présente quelques incertitudes car outre le quatuor de tête, il y a l’AS Andry et le Hery Fénérive Mitambatra qui ne sont pas venus pour faire de la figuration. Enfin presque.
Le programme. A Ambanja, on ne voit pas qui pourrait inquiéter le TCO Boeny et dans un dégré moindre le COSFA dans la course au second tour.
De même à Antsirabe et devant son public, le FC Vakinankaratra s’annonce comme le favori du groupe derrière, il est vrai, l’AS Adema.
De grands matches en perspective donc. En attendant, voici le programme de la journée du vendredi 10 août :
Groupe A à Ambanja
11h00 : FC Amazone Ambilobe contre FC Motul Bealanana
 13h00 : TCO Boeny contre FC Maeva
15h00 : JS Antalaha contre COSFA
Groupe B à Toamasina
11hOO : CNaPS Sports contre Hery Fénérive Mitambatra
13h00 : Toamasina FC contre Tana Formation
15h00 : Voromaherin’Alaotra contre AS Andry
Groupe C à Antsirabe
12h30 : AS Adema contre FC Zanaboay
14h30 : FC Vakinankaratra contre AS Jirama Fianarantsoa
Groupe D à Manakara
12h30 : Tiavo Tem contre FC Ilakaka
14h30 : AS Comato contre TMT Vangaindrano

MUSIC

La diplomatie de proximité des États-Unis à Madagascar

 

Centre culturel mobile, c’est le nouvel instrument que le conseiller en communication et affaires culturelles auprès de l’ambassade des États-Unis à Madagascar, Brett Bruen, a présenté à la presse ce mercredi 31 août 2011, dans les locaux de l’ambassade à Andranomena.
« Il s’agit d’une diplomatie de proximité » affirmait à la presse hier Brett Bruen. Donc au lieu d’ouvrir la porte de l’ambassade pour que tous les visiteurs désireux de connaître la diplomatie et la culture américaine viennent vers elle, avec le centre culturel mobile, c’est cette diplomatie et cette culture américaine qui viennent vers ceux qui désirent mieux connaître les États-Unis et leur politique étrangère.
Ce centre culture mobile est constitué d’une estrade démontable, d’ordinateurs portables, d’un poste téléviseur avec un lecteur DVD et d’une petite bibliothèque avec des livres écrits en anglais pour la majorité. Sur l’estrade, il y a des cadres photo numériques et des affichages des évènements déjà organisés par l’ambassade des États-Unis depuis l’arrivée de Brett Bruen dans la grande île.
Les deux ordinateurs portables contiennent des logiciels de jeux éducatifs portant sur l’environnement en général. « Pour le moment, ce centre mobile n’aura pas encore d’accès Internet » note le conseiller en communication et affaires culturelles auprès de l’ambassade des États-Unis. Ce dernier relève aussi que ce centre culturel mobile n’a pas de ressource propre en matière d’énergie. Il ne peut donc pas fonctionner dans une localité qui n’a pas d’accès à l’électricité.
Le coût total du centre culturel mobile s’élève à 50 000 dollars, soit 100 millions d’ariary. Pour le moment, l’ambassade des États-Unis n’a qu’un seul exemplaire de ce centre mobile. Si l’estrade a été importée des Etats-Unis, les autres matériels par contre ont été achetés à Madagascar.
Le premier test de l’efficacité de ce centre culturel mobile va se faire à Ranomafana la semaine prochaine. Puis, au mois d’octobre, ce centre sera installé à Finarantsoa et viendra dans la ville d’Antsirabe en novembre. « Deux personnes suffiront à monter et à démonter toutes ces installations » affirme Brent Bruen ce mercredi 31 août 2011. Il relève aussi tous les composants de ce centre mobile peuvent être transportés par camion pour se déplacer de ville en ville.

 

Rakoto et sa musique métissée 

 MADA.pro) Révélé au grand public, il y a quelques années, par la chanson « Zandry kely »’ (Petit frère), Rakoto, chanteur malgache installé à Biarritz, vient de donner une série de concerts à Madagascar. Dans la Grande Ile, il a notamment pu faire partager ses nouvelles compositions pour les fans trop ancrés dans la nostalgie des vieux tubes («Indray andro», «Toera-malaza», «Zandry kely»). Ce dernier titre a permis à cet artiste, à la fois auteur-compositeur-interprète de nombreuses chansons gravées sur une dizaine d’albums, de figurer au top 50 européen des années 90. Aujourd’hui, Rakoto ne caracole plus dans les hits parades, mais ses plus belles créations envoûtent toujours plus d'un.

Rakoto, de son vrai nom Yves Rakotomalala, c’est tout d’abord une image pratiquement d’Epinal qui est montrée de prospectus en prospectus, d’affiche en affiche ou d’album en album. Celle-ci représente le chanteur en tenue décontractée et sportive, avec son éternel chapeau melon vissé sur la tête et son inséparable guitare porté en bandoulière.
Rakoto, c’est ensuite une musique fort métissée. Ce qui est normal puisqu’il est resté dans sa ville natale d’Antananarivo jusqu’à l’âge de dix-huit ans où les courants musicaux de l’Occident et de l’Orient se sont rencontrés. Par la suite, il a longuement vécu en Europe où il développera une musique puisant dans ses racines et ouverte à d’autres cultures.
La vocaliste et valihiste Viviane Mazurier qui accompagne le chanteur malgache, estime que la musique de Rakoto est la manière de dire de l’artiste. « Il ne « se met pas à composer » , dit-elle, il prend sa guitare, pose ses doigts et tout naturellement on sait qu’une histoire va être révélée. La mélodie coule des accords, naturellement encore, et c’est là qu’apparaissent les images, comme une évidence, intimement liées à l’atmosphère qui se dégage ». Et de poursuivre : « Pour Rakoto, tout est dans la guitare. Il ne faut pas chercher à analyser les accords, il ne les construit pas, il les entend : il faut les ressentir. C’est pour cela que chaque morceau porte une émotion particulière, car le chant et l’instrument se sont apportés mutuellement, puis ont guidé les mots, naturellement… ».
Rakoto, ce sont aussi des mots poétiques à souhait. Il porte à travers ces derniers un vrai regard sur le monde, raconte les histoires des gens, des oubliés souvent… peut-être parce qu’il vient d’un pays où se sont croisées toutes les histoires du monde. Mais parce qu’il est aussi issu d’un pays qui souffre économiquement, socialement, Rakoto a cette sensibilité particulière aux douleurs de ce monde, qui l’amène à composer et se poser d’abord comme témoin.
Viviane Mazurier parle du compositeur Rakoto en ces termes : « Rakoto met en paroles ce que tout le monde regarde mais ne voit pas ; il met en lumière, en image, il photographie. Il ajoute les sons, les odeurs, il fait apparaître ce qui nous devient alors évident. Il ne regarde pas, il pose son regard. Tout l’inspire, l’interpelle. Il témoigne, mais avec le regard d’un peintre ». Et de continuer : « Ses mots sont ceux de son quotidien : ce et ceux qui le touchent, l’actualité, la réalité d’un monde qui tourne mal. Tout cela résonne à travers le prisme toujours présent de l’âme malgache, qu’il garde profondément ancrée en lui. Sa poésie a ses racines, son chant est celui de la terre. Et l’on est à notre tour bouleversé. Mais il témoigne sans s’épancher : « Ceux qui subissent n’ont pas besoin de nos larmes ». On retrouve alors tout le caractère du peuple malgache, endurant, digne, qui affronte sa réalité le sourire aux lèvres ».
Rakoto, c’est enfin une voix particulièrement harmonieuse. Celle d’un chanteur qui interprète des textes poignants, évoque des images saisissantes, utilise de belles mélodies portées par sa voix singulière et émouvante qui illumine l’ensemble. La musique reprend alors ses droits, et nous pousse à comprendre les textes.

 

 


Valoriser la langue maternelle


La semaine de la traduction à Madagascar a commencé ce lundi 26 septembre au Tahala Rarihasina Analakely et elle ne s’achèvera que le 30 septembre prochain. Havatsa Upem, organisateur de cet évènement à vocation culturelle avec sa section de traduction et de terminologie prévoit diverses activités pour cette semaine. Entre autres, une vente exposition dont l’objectif est de familiariser le public au monde de la traduction. Les quatre premiers jours de l’évènement seront consacrés aux échanges et rencontres durant lesquelles plusieurs thèmes tels que « la Terminologie dans l’enseignement et la Terminologie dans la littérature ainsi que celle dans la vie publique et sociale et celle dans la vie des Institutions » seront débattus par les intervenants et l’assistance.
Henri Rahaingoson , président de Havatsa Upem expliquer : « le thème mondial est la traduction : un pont entre les cultures. Ce thème a été choisi car la traduction est indispensable pour le développement d’un pays étant donné qu’on traduit pour découvrir et faire découvrir d’autres cultures ». La cible de cette manifestation est constituée surtout des jeunes vu que la traduction permet de s’approprier un savoir et de faire progresser les sciences et techniques. Ainsi l’objectif étant de promouvoir et enrichir la langue maternelle, affirme toujours ce président.
Il est à noter que la journée mondiale du 30 septembre a été instaurée en 1991 sur l’initiative du professeur Gonie Bang et du comité de communication de la Fédération Internationales des Traducteurs (FIT). Elle a comme objectif de rappeler au monde extérieur et aux clients de la traduction et de l’interprétation le rôle clé joué par ces professeurs dévoués, qui sont bien des travailleurs de l’ombre. Madagascar n’est pas encore membre de la FIT mais avec la société de l’information, la grande île est entrée dans l’âge de la traduction généralisée.
Pour clôturer cette semaine de la traduction et de l’interprétaion, les organisateurs en partenariat avec la Faculté des lettres d’Antananarivo, l’École Normale Supérieure d’Antananarivo et le Fikambanan’ny Mpampiely baiboly Malagasy projettent d’organiser une soirée de gala poétique et musicale au Carlton d’Anosy.


Fête de la Musique

Des fêtes originales pour cette journée


Samedi 18 Juin 20111, journée de fête de la musique. Elle sera célébrée dans toutes les Alliances françaises de Madagascar. Et sera l’occasion de découvrir de nouveaux talents et d’offrir un spectacle de qualité à un large public. Pour Antananarivo, 72 artistes se partageront les trois parties de la manifestation de toute la journée, notamment « la Mozikara » ; un camion va parcourir la ville et s’arrêtera par étapes selon le parcours successivement Anosy, Mahamasina, Analakely et Andavamamba pour revenir à l’Alliance française. L’objectif étant d’offrir un mini concert avec des artistes variés sur différents lieux de la ville ; ils seront accompagnés par des DJs. Puis, aura lieu « la scène ouverte » ; ce sera un concert gratuit de 10 h à 16 h, qui offrira un choix d’artistes qui s’adresse à un public éclectique de tous âges et de tous horizons, la musique étant une passion sans frontière. Enfin, le grand concert pour l’après midi, qui sera un moment fort avec des grands noms de la musique : Mirado, Mika et Davis, Samoela et une invitée surprise.
 
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