La diplomatie de proximité des États-Unis à Madagascar
Centre
culturel mobile, c’est le nouvel instrument que le conseiller en
communication et affaires culturelles auprès de l’ambassade des
États-Unis à Madagascar, Brett Bruen, a présenté à la presse ce
mercredi 31 août 2011, dans les locaux de l’ambassade à Andranomena.
« Il s’agit d’une diplomatie de proximité » affirmait à la presse hier Brett Bruen. Donc au lieu d’ouvrir la porte de l’ambassade pour que tous les visiteurs désireux de connaître la diplomatie et la culture américaine viennent vers elle, avec le centre culturel mobile, c’est cette diplomatie et cette culture américaine qui viennent vers ceux qui désirent mieux connaître les États-Unis et leur politique étrangère.
Ce centre culture mobile est constitué d’une estrade démontable, d’ordinateurs portables, d’un poste téléviseur avec un lecteur DVD et d’une petite bibliothèque avec des livres écrits en anglais pour la majorité. Sur l’estrade, il y a des cadres photo numériques et des affichages des évènements déjà organisés par l’ambassade des États-Unis depuis l’arrivée de Brett Bruen dans la grande île.
Les deux ordinateurs portables contiennent des logiciels de jeux éducatifs portant sur l’environnement en général. « Pour le moment, ce centre mobile n’aura pas encore d’accès Internet » note le conseiller en communication et affaires culturelles auprès de l’ambassade des États-Unis. Ce dernier relève aussi que ce centre culturel mobile n’a pas de ressource propre en matière d’énergie. Il ne peut donc pas fonctionner dans une localité qui n’a pas d’accès à l’électricité.
Le coût total du centre culturel mobile s’élève à 50 000 dollars, soit 100 millions d’ariary. Pour le moment, l’ambassade des États-Unis n’a qu’un seul exemplaire de ce centre mobile. Si l’estrade a été importée des Etats-Unis, les autres matériels par contre ont été achetés à Madagascar.
Le premier test de l’efficacité de ce centre culturel mobile va se faire à Ranomafana la semaine prochaine. Puis, au mois d’octobre, ce centre sera installé à Finarantsoa et viendra dans la ville d’Antsirabe en novembre. « Deux personnes suffiront à monter et à démonter toutes ces installations » affirme Brent Bruen ce mercredi 31 août 2011. Il relève aussi tous les composants de ce centre mobile peuvent être transportés par camion pour se déplacer de ville en ville.
« Il s’agit d’une diplomatie de proximité » affirmait à la presse hier Brett Bruen. Donc au lieu d’ouvrir la porte de l’ambassade pour que tous les visiteurs désireux de connaître la diplomatie et la culture américaine viennent vers elle, avec le centre culturel mobile, c’est cette diplomatie et cette culture américaine qui viennent vers ceux qui désirent mieux connaître les États-Unis et leur politique étrangère.
Ce centre culture mobile est constitué d’une estrade démontable, d’ordinateurs portables, d’un poste téléviseur avec un lecteur DVD et d’une petite bibliothèque avec des livres écrits en anglais pour la majorité. Sur l’estrade, il y a des cadres photo numériques et des affichages des évènements déjà organisés par l’ambassade des États-Unis depuis l’arrivée de Brett Bruen dans la grande île.
Les deux ordinateurs portables contiennent des logiciels de jeux éducatifs portant sur l’environnement en général. « Pour le moment, ce centre mobile n’aura pas encore d’accès Internet » note le conseiller en communication et affaires culturelles auprès de l’ambassade des États-Unis. Ce dernier relève aussi que ce centre culturel mobile n’a pas de ressource propre en matière d’énergie. Il ne peut donc pas fonctionner dans une localité qui n’a pas d’accès à l’électricité.
Le coût total du centre culturel mobile s’élève à 50 000 dollars, soit 100 millions d’ariary. Pour le moment, l’ambassade des États-Unis n’a qu’un seul exemplaire de ce centre mobile. Si l’estrade a été importée des Etats-Unis, les autres matériels par contre ont été achetés à Madagascar.
Le premier test de l’efficacité de ce centre culturel mobile va se faire à Ranomafana la semaine prochaine. Puis, au mois d’octobre, ce centre sera installé à Finarantsoa et viendra dans la ville d’Antsirabe en novembre. « Deux personnes suffiront à monter et à démonter toutes ces installations » affirme Brent Bruen ce mercredi 31 août 2011. Il relève aussi tous les composants de ce centre mobile peuvent être transportés par camion pour se déplacer de ville en ville.
Rakoto et sa musique métissée
MADA.pro) Révélé au grand public, il y a quelques années, par la chanson « Zandry kely »’ (Petit frère), Rakoto, chanteur malgache installé à Biarritz, vient de donner une série de concerts à Madagascar. Dans la Grande Ile, il a notamment pu faire partager ses nouvelles compositions pour les fans trop ancrés dans la nostalgie des vieux tubes («Indray andro», «Toera-malaza», «Zandry kely»). Ce dernier titre a permis à cet artiste, à la fois auteur-compositeur-interprète de nombreuses chansons gravées sur une dizaine d’albums, de figurer au top 50 européen des années 90. Aujourd’hui, Rakoto ne caracole plus dans les hits parades, mais ses plus belles créations envoûtent toujours plus d'un.
Rakoto,
de son vrai nom Yves Rakotomalala, c’est tout d’abord une image
pratiquement d’Epinal qui est montrée de prospectus en prospectus,
d’affiche en affiche ou d’album en album. Celle-ci représente le
chanteur en tenue décontractée et sportive, avec son éternel chapeau
melon vissé sur la tête et son inséparable guitare porté en
bandoulière.
Rakoto, c’est
ensuite une musique fort métissée. Ce qui est normal puisqu’il est
resté dans sa ville natale d’Antananarivo jusqu’à l’âge de dix-huit ans
où les courants musicaux de l’Occident et de l’Orient se sont
rencontrés. Par la suite, il a longuement vécu en Europe où il
développera une musique puisant dans ses racines et ouverte à d’autres
cultures.
La vocaliste et
valihiste Viviane Mazurier qui accompagne le chanteur malgache, estime
que la musique de Rakoto est la manière de dire de l’artiste. « Il ne « se met pas à composer » , dit-elle, il
prend sa guitare, pose ses doigts et tout naturellement on sait qu’une
histoire va être révélée. La mélodie coule des accords, naturellement
encore, et c’est là qu’apparaissent les images, comme une évidence,
intimement liées à l’atmosphère qui se dégage ». Et de poursuivre : «
Pour Rakoto, tout est dans la guitare. Il ne faut pas chercher à
analyser les accords, il ne les construit pas, il les entend : il faut
les ressentir. C’est pour cela que chaque morceau porte une émotion
particulière, car le chant et l’instrument se sont apportés
mutuellement, puis ont guidé les mots, naturellement… ».
Rakoto,
ce sont aussi des mots poétiques à souhait. Il porte à travers ces
derniers un vrai regard sur le monde, raconte les histoires des gens,
des oubliés souvent… peut-être parce qu’il vient d’un pays où se sont
croisées toutes les histoires du monde. Mais parce qu’il est aussi issu
d’un pays qui souffre économiquement, socialement, Rakoto a cette
sensibilité particulière aux douleurs de ce monde, qui l’amène à
composer et se poser d’abord comme témoin.
Viviane Mazurier parle du compositeur Rakoto en ces termes : «
Rakoto met en paroles ce que tout le monde regarde mais ne voit pas ;
il met en lumière, en image, il photographie. Il ajoute les sons, les
odeurs, il fait apparaître ce qui nous devient alors évident. Il ne
regarde pas, il pose son regard. Tout l’inspire, l’interpelle. Il
témoigne, mais avec le regard d’un peintre ». Et de continuer : «
Ses mots sont ceux de son quotidien : ce et ceux qui le touchent,
l’actualité, la réalité d’un monde qui tourne mal. Tout cela résonne à
travers le prisme toujours présent de l’âme malgache, qu’il garde
profondément ancrée en lui. Sa poésie a ses racines, son chant est celui
de la terre. Et l’on est à notre tour bouleversé. Mais il témoigne
sans s’épancher : « Ceux qui subissent n’ont pas besoin de nos larmes
». On retrouve alors tout le caractère du peuple malgache, endurant,
digne, qui affronte sa réalité le sourire aux lèvres ».
Rakoto,
c’est enfin une voix particulièrement harmonieuse. Celle d’un chanteur
qui interprète des textes poignants, évoque des images saisissantes,
utilise de belles mélodies portées par sa voix singulière et émouvante
qui illumine l’ensemble. La musique reprend alors ses droits, et nous
pousse à comprendre les textes.
Valoriser la langue maternelle
La
semaine de la traduction à Madagascar a commencé ce lundi 26 septembre
au Tahala Rarihasina Analakely et elle ne s’achèvera que le 30
septembre prochain. Havatsa Upem, organisateur de cet évènement à
vocation culturelle avec sa section de traduction et de terminologie
prévoit diverses activités pour cette semaine. Entre autres, une vente
exposition dont l’objectif est de familiariser le public au monde de la
traduction. Les quatre premiers jours de l’évènement seront consacrés
aux échanges et rencontres durant lesquelles plusieurs thèmes tels que
« la Terminologie dans l’enseignement et la Terminologie dans la
littérature ainsi que celle dans la vie publique et sociale et celle
dans la vie des Institutions » seront débattus par les intervenants et
l’assistance.
Henri Rahaingoson , président de Havatsa Upem expliquer : « le thème mondial est la traduction : un pont entre les cultures. Ce thème a été choisi car la traduction est indispensable pour le développement d’un pays étant donné qu’on traduit pour découvrir et faire découvrir d’autres cultures ». La cible de cette manifestation est constituée surtout des jeunes vu que la traduction permet de s’approprier un savoir et de faire progresser les sciences et techniques. Ainsi l’objectif étant de promouvoir et enrichir la langue maternelle, affirme toujours ce président.
Il est à noter que la journée mondiale du 30 septembre a été instaurée en 1991 sur l’initiative du professeur Gonie Bang et du comité de communication de la Fédération Internationales des Traducteurs (FIT). Elle a comme objectif de rappeler au monde extérieur et aux clients de la traduction et de l’interprétation le rôle clé joué par ces professeurs dévoués, qui sont bien des travailleurs de l’ombre. Madagascar n’est pas encore membre de la FIT mais avec la société de l’information, la grande île est entrée dans l’âge de la traduction généralisée.
Pour clôturer cette semaine de la traduction et de l’interprétaion, les organisateurs en partenariat avec la Faculté des lettres d’Antananarivo, l’École Normale Supérieure d’Antananarivo et le Fikambanan’ny Mpampiely baiboly Malagasy projettent d’organiser une soirée de gala poétique et musicale au Carlton d’Anosy.
Henri Rahaingoson , président de Havatsa Upem expliquer : « le thème mondial est la traduction : un pont entre les cultures. Ce thème a été choisi car la traduction est indispensable pour le développement d’un pays étant donné qu’on traduit pour découvrir et faire découvrir d’autres cultures ». La cible de cette manifestation est constituée surtout des jeunes vu que la traduction permet de s’approprier un savoir et de faire progresser les sciences et techniques. Ainsi l’objectif étant de promouvoir et enrichir la langue maternelle, affirme toujours ce président.
Il est à noter que la journée mondiale du 30 septembre a été instaurée en 1991 sur l’initiative du professeur Gonie Bang et du comité de communication de la Fédération Internationales des Traducteurs (FIT). Elle a comme objectif de rappeler au monde extérieur et aux clients de la traduction et de l’interprétation le rôle clé joué par ces professeurs dévoués, qui sont bien des travailleurs de l’ombre. Madagascar n’est pas encore membre de la FIT mais avec la société de l’information, la grande île est entrée dans l’âge de la traduction généralisée.
Pour clôturer cette semaine de la traduction et de l’interprétaion, les organisateurs en partenariat avec la Faculté des lettres d’Antananarivo, l’École Normale Supérieure d’Antananarivo et le Fikambanan’ny Mpampiely baiboly Malagasy projettent d’organiser une soirée de gala poétique et musicale au Carlton d’Anosy.
Fête de la Musique
Des fêtes originales pour cette journée
Samedi
18 Juin 20111, journée de fête de la musique. Elle sera célébrée dans
toutes les Alliances françaises de Madagascar. Et sera l’occasion de
découvrir de nouveaux talents et d’offrir un spectacle de qualité à un
large public. Pour Antananarivo, 72 artistes se partageront les trois
parties de la manifestation de toute la journée, notamment « la
Mozikara » ; un camion va parcourir la ville et s’arrêtera par étapes
selon le parcours successivement Anosy, Mahamasina, Analakely et
Andavamamba pour revenir à l’Alliance française. L’objectif étant
d’offrir un mini concert avec des artistes variés sur différents lieux
de la ville ; ils seront accompagnés par des DJs. Puis, aura lieu « la
scène ouverte » ; ce sera un concert gratuit de 10 h à 16 h, qui offrira
un choix d’artistes qui s’adresse à un public éclectique de tous âges
et de tous horizons, la musique étant une passion sans frontière.
Enfin, le grand concert pour l’après midi, qui sera un moment fort avec
des grands noms de la musique : Mirado, Mika et Davis, Samoela et une
invitée surprise.