Terres rares : Madagascar intéresse le Français Rhodia
Comment
échapper à la mainmise de la Chine sur les terres rares ? Pékin
souhaiterait que toute la filière s’implante sur son sol. Mais les
spécialistes de ces métaux stratégiques ont déjà commencé à investir
dans des projets d’extraction et de transformation sous d’autres cieux,
en Australie ou aux Etats-Unis.
L’essentiel
de la production des terres rares (97 %) se fait aujourd’hui en
République populaire de Chine. Ce terme de « terres rares » désigne un
métal stratégique (17 métaux dont la série des lanthanes, plus le
scandium et l’yttrium). Jusqu’à présent, aucun gisement hors de Chine
ne fournissait de terres rares lourdes (europium, dysprosium, terbium),
les plus chères.
Et la plupart
des nouveaux gisements fournissent des terres rares légères, les plus
répandues à la surface du globe. D’où l’intérêt porté à la péninsule
d’Ampasindava, au nord-ouest de Madagascar, qui possède des sols
comparables aux terres argileuses du sud de la Chine.
Le groupe produit des ampoules à basses consommation
La
petite compagnie minière allemande Tantalus a prouvé l’an dernier la
présence d’oxydes de terres rares lourdes dans cette région de
Madagascar. La Chine s’y est intéressée la première, pour asseoir
davantage encore son monopole. Mais le protocole d’accord chinois avec
Tantalus est resté lettre morte. C’est donc au tour du Français Rhodia
de signer une lettre d’intention avec cette compagnie. Le groupe apporte
son financement mais devra aussi mettre au point le procédé
d’extraction, à base d’acide sulfurique, pour transformer le minerai en
concentré, qui lui-même sera envoyé dans les usines de séparation et de
purification des terres rares de Rhodia en France, aux Etats-Unis ou
au Japon.
Le groupe français
produit en particulier les poudres qui recouvrent les verres des
ampoules à basses consommation. La demande, déjà importante dans les
lampes fluo-compactes, va exploser lorsque les lampes à diode
électroluminescente ou lampe à LED (de l’anglais Light-Emitting Diode)
vont s’imposer partout, des automobiles à l’éclairage public, affirme
en substance Christian Hocquard du Bureau de recherches géologiques et
minières (BRGM). Rhodia, qui prévoit une mise en route en 2014,
diversifie ainsi son approvisionnement en terres rares lourdes.
Cette
diversification rapportera, avec une production estimée à 15 000 t /
an, jusqu’à 500 millions de dollars / an à Madagascar. Un revenu
toutefois bien modeste comparé à ce que la Grande Ile compte tirer du
nickel lorsque le gisement d’Ambatori entrera enfin en production.
Ambonivohitra Ambovombe : Bénéficiaire de plusieurs infrastructures.
Sofitrans: Un support de qualité pour le transport aérien et le tourisme
(MADA.pro)
Prenant en charge toutes les facettes d’activités gravitant autour du
transport aérien et du tourisme, tant en amont qu’en aval, la
Sofitrans est aujourd’hui devenue un groupe dynamique et ambitieux.
Selon son directeur général, Tinah Paule Randrianasolo, celui-ci a
adopté une stratégie qui pourrait se définir en deux maître-mots :
Développement et Qualité de Service.
Accompagnateur,
simple promeneur, et pas nécessairement consommateur, le public
fréquentant l’Aéroport d’Ivato connait entre autres commodités de ce
principal « gateway » du pays son restaurant au nom bien trouvé
d’Elabola ou Ailes d’Argent. Le passager, lui, pourra tuer le temps
dans l’attente de l’embarquement en flânant parmi les rayons bien
achalandés en articles de marque des magasins sous-douanes. A 10 000 m
d’altitude des repas véhiculant l’image de la compagnie choisie
agrémenteront son voyage. Peut-être durant son séjour malgache a-t-il
passé quelque temps au Zahamotel de Majunga, une belle unité « pied
dans l’eau », ou à l’historique Hôtel des Thermes d’Antsirabe sur sa
route vers le Deep South ? Et peut-être bien aussi que son voyage a été
organisé par Madagascar Airtours, une des doyennes des agences du
pays…
On le sait moins, mais
derrière tous ces éléments désormais familiers du monde du voyage se
trouve une société créée en 1969 en tant que simple filiale d’Air
Madagascar, et qui est aujourd’hui devenu un groupe dynamique et
ambitieux dont la stratégie pourrait se définir en deux maître-mots :
Développement et Qualité de Service. Tinah Paule Randrianasolo,
Directeur Général depuis décembre 2009, nous reçoit au siège de la
Société Financière pour le Développement des Transports et du Tourisme
(Sofitrans) à Ankorondrano avec sa responsable de la Communication
Mamy Rija Ralison.
DEUX MODES OPERATOIRES
1969
est l’époque où Air Madagascar choisit de se lancer dans une
politique de création de filiales spécialisées pour prendre en charge
toutes les facettes d’activités gravitant autour du transport aérien
tant en amont qu’en aval. La Sofitrans fait partie du lot avec pour
vocation initiale d’être une société de placements. Les assurances
figurent parmi ses toutes premières activités, et de simple courtier
elle devient Agent général de Ny Havana. A ce propos, une confidence
lâchée par le Directeur Général est à souligner : « Nous avons
aujourd’hui un très important projet en chantier. S’il se réalise, d’ici
peut-être l’an prochain, cela donnera une toute autre dimension à ce
volet ». Attendre donc et voir…
Les
activités de la Sofitrans sont de deux sortes: d’une part celles
qu’elle traite en gestion directe comme les assurances, la fourniture
des repas à bord ou Catering, et le Duty Free. Dans cette partie, la
Sofitrans mobilise 435 agents. « Ce chiffre peut paraître important, confie Tinah Paule Randrianasolo, mais
il se comprend du fait que dans le Catering par exemple, nous ne
travaillons pas en horaires administratifs mais en horaires décalés. On
est sur le front pratiquement 22 heures sur 24 ce qui nous oblige dans
certains cas à faire travailler 2 à 3 personnes au lieu d’une".
Mais elles sont appelées à terme à devenir des filiales autonomes soit à
capital unipersonnel 100% Sofitrans à l’image du Catering de Nosy Be
qui verra le jour d’ici peu, soit avec l’entrée de nouveaux partenaires.
L’autre mode opératoire de la Sofitrans est justement ce recours à
des filiales, actuellement au nombre de trois : Madagascar Airtours
dont elle possède 58,67% du capital, Zahamotel Majunga (100%), et
l’Hôtel des Thermes d’Antsirabe (99,42%).
En
débarquant fin 2009 d’Air Madagascar où elle avait beaucoup évolué
dans le domaine de la Qualité, Tinah Paule Randrianasolo a amené avec
elle son credo : « Je mise beaucoup sur le Marketing, la
Communication, le Commercial et la Qualité, sans délaisser pour autant
la Finance et la Gestion. Bien au contraire, une des réussites basiques
de la nouvelle équipe est d’avoir abattu une bonne fois pour toutes le
mur à la fois technique et psychologique qui sépare commerciaux et
financiers dans beaucoup de sociétés. Ici chacun est conscient d’être le
support de l’autre, et la défaillance d’un seul élément peut entraîner
la chute de tous».
RELANCER ET CONTINUER
Cette
approche novatrice a trouvé un terrain d’application idoine avec la
relance du Zahamotel Majunga dont la trop grande autonomie s’est avérée
lourde de conséquences. « La notion de groupe était inefficiente,
les contrôles n’aboutissaient pas, des coûts n’étaient pas maitrisés,
dettes et pertes s’accumulaient ». En un mot la gestion se devait
d’être reprise en main, ce qui fut fait avec entre autres mesures le
recrutement d’un nouveau gérant issu du monde du voyage et doté de
qualités à la fois de gestionnaire et de relations publiques. Les
services du Siège supportent l’établissement chacun dans son domaine,
le marketing et la communication interviennent efficacement. Outre
l’action de Madagascar Airtours qui vend les hôtels du Groupe et les
publications d’Air Madagascar en tant que maison-mère, des bannières
ont été louées dans des sites bien en vue en Europe et même aux Etats
Unis, et les liens multipliés. Pour le relooking de l’hôtel il a été
fait appel à un designer qui a su concilier les soucis de modernisme et
d’exotisme. Autant d’initiatives bénéfiques à un tourisme majungais
qui croit en ses potentialités bien qu’étant encore en retrait sur le
plan international par rapport à ceux du Grand Sud, de Nosy Be, et même
de Diego Suarez.
L’hôtel des
Thermes est ce monument de la Ville d’Eaux qui a aussi souffert de la
crise, au point que l’ancienne Direction avait à un moment envisagé sa
mise en chômage technique. Un constat de la situation a été entrepris
conjointement par le Président du Conseil d’Administration et le
Directeur Général, lequel a abouti à la décision contraire comme
l’explique Tinah Paule Randrianasolo : « Outre les difficultés bien
réelles, nous avons tenu à également prendre en compte d’autres
paramètres comme le potentiel de l’établissement, ou la motivation du
personnel restée intacte. Nous avons donc pris la décision de
continuer, et ça marche ! » La même thérapeutique a été appliquée,
notamment le changement de gérance et la dynamique de groupe qui a déjà
fait ses preuves ailleurs. Il est vrai aussi que l’Hôtel des Thermes
est plus facilement commercialisable que le Zahamotel car disposant
d’une palette de clientèle plus diversifiée et complémentaire en
matière de saisonnalité : les touristes de la RN7, les tananariviens en
villégiature, les curistes d’un certain niveau social, les golfeurs
(le très beau green vallonné d’Antsirabe est le plus ancien de l’île
puisqu’il date de 1935), les sociétés pour leurs séminaires, sans
oublier les évènementiels locaux.
MALGRE LES DIFFICULTES CYCLIQUES
La
filiale Madagascar Airtours est totalement engagée dans la promotion
de la Destination Madagascar aussi bien par ses activités propres qu’en
synergie avec les associations et organismes tels le TOP (Association
des Tour Operators Réceptifs) ou l’Office National du Tourisme. Elle
participe activement aux grands rendez-vous mondiaux pour ne citer que
FITUR Madrid, WTM Londres, ou encore INDABA Durban. Malgré les
difficultés cycliques, « les opérateurs de Madagascar en veulent. La
reprise s’est faite timidement mais elle est sensible. Et puis la
somme de travail de promotion fait depuis des années n’a quand même
pas été effacée, la Grande Ile a toujours un capital en termes de
sympathie et d’image ». Pour la petite histoire, Madagascar Airtours
se distingue par sa maîtrise d’une clientèle japonaise très portée sur
la nature, pour qui l’Allée des Baobabs et Berenty font figure de
pèlerinage…
Les Duty Free Shops
effectuent des ventes exonérées de taxe. Ces ventes se font dans des
endroits agréés par les services des douanes et s’adressent
principalement aux passagers internationaux sur présentation de leurs
documents de vol et aux personnels diplomatiques. Leurs grands
classiques sont les cigarettes, les alcools, les parfums, et d’autres
produits de consommation. « C’est un secteur en expansion, où la
concurrence est désormais bien réelle. En ce qui nous concerne, et en
plus de l’aéroport, nous avons deux boutiques en ville, à Antanimena
et ici au Siège. Nous en ouvrirons une troisième en Juillet à l’hôtel
Orchid sur la route d’Ivato. En province, nous sommes présents dans
les aéroports de Nosy Be et de Tamatave, et avons des projets dans
d’autres régions». La Sofitrans n’est pas non plus peu fière
d’avoir tout récemment décroché les ventes à bord d’Air Madagascar. Il
est ici question notamment de montres, parfums, bijoux, foulards, tous
de marque…
SELON LES NORMES INTERNATIONALES
Au
niveau des activités aéroportuaires, l’Elabola dont le Chef a un
droit de regard sur tous les sites de restauration de la Sofitrans
n’est que la partie visible de l’iceberg ! De toutes les activités
gérées directement par la Société, le Catering – comprenez par là la
fourniture des repas à bord des avions – représente sûrement le plus
gros morceau. Qu’on en juge : « Nous préparons en moyenne 2000 repas
par jour. N’oubliez pas qu’un vol Long Courrier est l’équivalent de
trois différents types de repas par passager à multiplier par la
capacité totale des gros porteurs ! Mais, bien entendu, ceci évolue avec
le remplissage des compagnies aériennes. Et des L.C. il y en a presque
tous les jours, il arrive même que les vols de telle et telle
compagnie se superposent. S’y ajoutent aussi les vols internationaux
régionaux pour lesquels les prestations sont allégées ».
Peu
d’espoir par contre pour la presse de trop voir se multiplier les
opérations « portes ouvertes » dans les cuisines. On entre ici dans un
autre monde presque de cosmonautes ou de chirurgiens où le port de
bonnets, de masques, et même de protèges à enfiler sur les chaussures
n’est plus un objet de curiosité. Tous les mois, des échantillons
d’aliments sont envoyés à l’Institut Pasteur pour contrôle. « Il y a
toute une panoplie de mesures strictes qui sont la condition sine qua
non pour que les compagnies nous fassent confiance. Un manquement serait
irrémédiable et se traduirait par des pénalisations pouvant aller
jusqu’à la résiliation du contrat ». L’hygiène n’admet aucune
concession, l’activité Catering étant régie par les normes
internationales HACCP ou Hazard Analysis and Control of Critical Points.
Que dire de ces appréciations courantes comme quoi on « mange mieux » sur une compagnie plutôt que sur une autre, alors que le prestataire est le même ? «
Nous sommes très axés clients, les compagnies donnent leurs
spécificités, nous travaillons dessus et faisons nos offres. Il s’ensuit
des séances de dégustation où on retrouve souvent un panel
représentatif de la clientèle de ces compagnies. Elles fixent leur choix
en matière de petit déjeuner, de repas chaud, de repas froid, selon
leurs critères propres. Je précise que nous sommes coachés par SERVAIR,
ce qui assure la qualité et l’hygiène de notre prestation».
Actuellement la Sofitrans traite les vols d’Air Madagascar, d’Air
France, de Corsair. Elle aura très prochainement Air Mauritius et est
en phase de test avec Air Link".
Indissociable
de l’activité Catering est aussi celle d’Armement qui concerne le
chargement, le déchargement, et le nettoyage du matériel. Pendant le
chargement par exemple une température est à respecter non seulement
pour les repas qui doivent être maintenus à 3°, mais aussi pour le
rangement et les plateaux. Concernant le nettoyage, même le matériel de
lavage et les produits utilisés sont normés et les opérations
s’effectuent suivant un itinéraire bien déterminé suivant les normes.
BOUGER POUR NE PAS SOMBRER
Pour conclure, Tinah Paule Randrianasolo déclare : «
Bouger pour ne pas sombrer, c’était peut-être notre secret pour
surmonter la Crise ! Nous avons beaucoup innové, en redéfinissant la
stratégie, les axes de direction, le style de gestion. Nous allons
aussi restructurer la finance pour qu’il y ait plus de visibilité. Nous
continuons à miser sur le marketing car la concurrence est bien
présente dans tous nos secteurs d’activité. Le personnel en frontline
sera reformé voire renforcé pour éviter la sclérose ». Et d’ajouter : «S’il
fallait énoncer quelques « Commandements » pour la Sofitrans, ce
serait : rester à l’écoute des clients et réajuster l’offre ; offrir
une large gamme de produits répondant aux besoins de la clientèle ;
rester compétitif en termes de prix et d’offre ; veiller sur la qualité
de service ; renforcer la communication et le marketing, toujours pour
atteindre la satisfaction des clients ; bien gérer nos moyens et
optimiser nos ressources ; investir à bon escient pour pérenniser nos
marchés ».
Foire de l’élevage à Nanisana
4 jours durant avec 80 stands
Depuis
le mercredi 16 mai et pour quatre (4) jours, le Parc de Nanisana
abrite une foire de l’élevage et des productions animales. Septième
édition du genre, elle est organisée par l’association de malagasy
professionnels de l’élevage (MPE) en partenariat avec le Projet de
soutien au développement rural (PSDR) ; elle réunit 80 stands dont une
trentaine environ sont tenus par des groupements d’éleveurs des
régions.
Selon le responsable de l’association des professionnels de l’élevage, Solofoniaina Rakotondrasoa, cette foire a pour objectif la sensibilisation des dirigeants et des partenaires financiers potentiels sur l’importance et les défis que le secteur est en train de relever : le passage de l’économie de subsistance vers l’économie de marché. Le professionnalisme acquis se doit d’être consolidé par l’ouverture vers d’autres marchés, notamment celui de l’exportation comme dans le temps où Madagascar exportait des produits de l’élevage bovin ou encore du foie gras. De l’avis des connaisseurs, le problème majeur est aujourd’hui la recherche de débouchés permanents pour que l’éleveur puisse toujours améliorer sa production. Une politique nationale et un programme sectoriel sont nécessaires pour ce faire.
Plus de 30 stands sont occupés par des groupements d’éleveurs financés par le PSDR. Neuf (9) stands présentent une dizaine de types d’élevage et de production animale de 7 régions. Il est à noter également que des centaines de groupement de producteurs répartis dans 18 régions de l’île ont bénéficié de financement de leur activité depuis la mise en œuvre de la phase additionnelle en octobre 2010.
On peut dire que l’élevage est un des piliers de l’économie ; il est source d’emploi et de revenu pour des milliers de ménages qui espèrent que grâce à cette foire, ils peuvent entrer directement en relation avec de nouveaux clients et contracter de nouveaux marchés.
Selon le responsable de l’association des professionnels de l’élevage, Solofoniaina Rakotondrasoa, cette foire a pour objectif la sensibilisation des dirigeants et des partenaires financiers potentiels sur l’importance et les défis que le secteur est en train de relever : le passage de l’économie de subsistance vers l’économie de marché. Le professionnalisme acquis se doit d’être consolidé par l’ouverture vers d’autres marchés, notamment celui de l’exportation comme dans le temps où Madagascar exportait des produits de l’élevage bovin ou encore du foie gras. De l’avis des connaisseurs, le problème majeur est aujourd’hui la recherche de débouchés permanents pour que l’éleveur puisse toujours améliorer sa production. Une politique nationale et un programme sectoriel sont nécessaires pour ce faire.
Plus de 30 stands sont occupés par des groupements d’éleveurs financés par le PSDR. Neuf (9) stands présentent une dizaine de types d’élevage et de production animale de 7 régions. Il est à noter également que des centaines de groupement de producteurs répartis dans 18 régions de l’île ont bénéficié de financement de leur activité depuis la mise en œuvre de la phase additionnelle en octobre 2010.
On peut dire que l’élevage est un des piliers de l’économie ; il est source d’emploi et de revenu pour des milliers de ménages qui espèrent que grâce à cette foire, ils peuvent entrer directement en relation avec de nouveaux clients et contracter de nouveaux marchés.