Home » » SOCIAL

SOCIAL

Artisanat : Hasintanana, en faveur de la scolarisation des enfants

 Une dizaine de stands présentant divers articles fait-main accueillent les visiteurs qui font un tour au CMDLAC jusqu’au 3 juin. Il s’agit d’une action solidaire en faveur de 120 enfants dans plusieurs régions de l’île, dont Analamanga, Vakinankaratra, Haute Matsiatra et Vatovavy Fitovinany, à travers la dotation de kits scolaires comprenant des cahiers, des livres usagés et diverses fournitures scolaires. Pour cela, 5% de toutes les ventes réalisées par les participants seront versés à ce projet. Ainsi, chaque mercredi après-midi, des animations autour de l’artisanat seront ouvertes à tous gratuitement : le 09 mai sera autour du rary, ou les techniques de tresse, le mercredi 16 mai sera entièrement dédié à la soie. Le crochet sera développé le 23 mai et la corne pour le 30 mai. Le projet s’étendra plus tard à l’étranger, lors de la participation de Ts’Art Fibre, initiateur de l’événement, dans plusieurs foires internationales dont la Découverte de Madagascar à Montpellier du 25 mai au 2 juin, et au Madagaskar Market du 25 au 30 juin à Berlin.





Le Zona : Causé par la réactivation du virus de la varicelle, il n’est pas une maladie de la peau


(MADA.pro) Contrairement à une idée largement répandue, le zona n’est pas une maladie de la peau et n'est que faiblement contagieux. C'est en fait une maladie infectieuse causée par le virus Herpes zoster. L'Herpes zoster est le virus responsable de la varicelle.
LES CAUSES
Le zona est lié à une perte progressive de l'immunité vis-à-vis du virus de la varicelle. Il est donc causé par la réactivation dudit virus. Ceci se produit quand le système immunitaire perd sa capacité, en raison de l’âge ou d’une maladie, à contrôler le virus qui peut rester dormant pendant plusieurs années. Près d’une personne sur cinq aura le zona au cours de sa vie et 1 % des gens atteints l’auront plus d’une fois. C’est à partir de l’âge de 50 ans que les risques augmentent. A 85 ans, plus de 50 % des hommes et des femmes auront eu un épisode de zona.
Le virus peut être réactivé chez toute personne dont le système immunitaire est affaibli (même les enfants dans de très rares cas). C’est pourquoi, le zona est très fréquent chez les cancéreux et les sidéens.


LES FACTEURS AGGRAVANTS
Les facteurs aggravants de la maladie sont essentiellement :
-l’âge (les deux tiers des gens touchés ont plus de 60 ans) ;
-une maladie entraînant un affaiblissement du système immunitaire (cancer, VIH, etc) ;
-des traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie ;
-la prise des médicaments à base de corticostéroïdes ou des immunodépresseurs;
-une période de stress ou de tension émotionnelle intense.


LES SYMPTOMES
Le zona est une maladie virale provoquant de la douleur. Il se manifeste par des éruptions douloureuses sur la peau le long d'un nerf ou d'un ganglion nerveux. Il touche le plus souvent le thorax, mais peut aussi se manifester sur le dos, les fesses, la nuque et parfois le visage et le cuir chevelu.
Une sensation de brûlure, des picotements ou une sensibilité accrue sur une bande de peau le long du nerf infecté, généralement sur un seul côté du corps.
D’un à trois jours plus tard, une rougeur diffuse apparaît sur cette même région de la peau.
Puis, plusieurs vésicules rouges remplies de liquide clair, semblables à celles de la varicelle, font éruption. Ces vésicules, regroupées en grappes, provoquent des démangeaisons, puis s'assèchent et disparaissent au bout de deux à trois semaines.
Une douleur locale aiguë, de durée et d'intensité variables, est ressentie par 60 % à 90 % des gens atteints de zona. La douleur peut ressembler à celle d'une brûlure ou se faire sentir par des élancements aigus. Parfois, elle est si forte qu'elle peut être confondue avec une crise cardiaque, une appendicite ou une sciatique.
Parfois, le malade a de la fièvre et des maux de tête.
Chez environ 20 % des personnes atteintes du zona, la douleur persiste durant un ou plusieurs mois après la guérison des lésions : c'est la névralgie post-herpétique. La douleur serait causée par l'endommagement des fibres nerveuses qui envoient des messages de douleur, même si les lésions à la peau ont disparu. Certaines personnes comparent ces douleurs à de véritables décharges électriques. Chez les personnes qui en souffrent, la chaleur, le froid, le simple frottement de vêtements ou le souffle du vent peuvent devenir insupportables.


LA CONTAGION
Le liquide à l'intérieur des vésicules cutanées contient des particules virales. Les personnes qui ont un zona doivent éviter les contacts physiques avec toute personne qui n'a pas eu la varicelle et dont l'infection pourrait entraîner des conséquences sérieuses, comme les femmes enceintes (l'infection peut être dangereuse pour le fœtus), les personnes avec un système immunitaire faible et les nouveau-nés.


LES TRAITEMENTS MEDICAUX
On doit consulter un médecin dès l'apparition des premiers symptômes du zona car le traitement est bien codifié. Un traitement antiviral, pris dès les premiers symptômes du zona, limite l’apparition et la durée des douleurs post-herpétiques. Plus le traitement est précoce, meilleure est son efficacité.
Afin de réduire la douleur et diminuer les douleurs post-herpétiques, le médecin prescrira au malade des médicaments antiviraux et corticostéroïdes. Ou bien des analgésiques (comme l’acétaminophène) ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens (comme l’ibuprofène) qui diminuent les douleurs légères ou modérées. Si la douleur est trop intense, il peut aller jusqu’à prescrire de la morphine et des antidépresseurs.
Pour éviter des complications aux yeux, le malade doit absolument voir un ophtalmologiste dès que le zona touche la partie supérieure du visage.


LES CONSEILS PRATIQUES
• Consulter un médecin dès l’apparition des lésions. Pour maîtriser l’infection virale, le traitement doit commencer dans les 24 à 72 heures suivant l’éruption cutanée.
• Proscrire les rayons ultraviolets. Évitez toute exposition aux rayons ultraviolets (soleil, salon de bronzage, etc.), qui ne feraient qu’augmenter l’inflammation.
Stade 1
• Prendre des analgésiques. Le zona peut entraîner de très fortes douleurs qui peuvent être soulagées par des comprimés d’acétaminophène 500 mg (2 comprimés 4 fois par jour au maximum). Si la douleur persiste, le médecin prescrira des analgésiques à base de codéïne ou d’autres narcotiques.
Stade 2
• Ne pas crever les cloques. Les lésions risqueraient de s’infecter rapidement. Laissez les cloques guérir par elles-mêmes, cela vaut mieux.
• Pour obtenir un soulagement, vous pouvez suivre les conseils suivants :
- appliquez de la calamine sur les lésions plusieurs fois par jour. Cette lotion a pour effet de calmer les démangeaisons et de dessécher les lésions. On la trouve en pharmacie en vente libre ;
- appliquez une lotion à base de phénol et de menthol, comme le Nutriderm par exemple, lorsque les cloques seront desséchées et qu’il y aura formation de croûte ;
- prenez un bain auquel vous aurez ajouté un peu de fécule de maïs ou d’avoine colloïdale, comme l’Aveeno. Restez-y au moins une vingtaine de minutes. Laissez-vous tremper dans la baignoire une demi-heure avant de vous mettre au lit et prenez un analgésique ; cela vous permettra certainement de mieux dormir ;
- appliquez une compresse humide (eau froide) sur les cloques crevées. Vous pouvez également, au besoin, faire des compresses de Domeboro, une solution astringente que l’on dilue dans l’eau (ce produit se vend en pharmacie, en poudre ou en pastilles) ;
- appliquez (après les compresses) l’onguent antibiotique que le médecin vous aura suggéré ou prescrit, pour éviter que les lésions ne s’infectent et pour accélérer la cicatrisation. Recouvrez les lésions d’une gaze ou d’un bandage, car le contact de l’air ravive la douleur. Ne pas appliquer de produits irritants, comme le Caladryl.
Stade 3
Frotter la peau vigoureusement avec de la glace. Si vous éprouvez encore de la douleur une fois les cloques disparues, mettez de la glace dans un sac en plastique et frottez-en la peau vigoureusement. Ce traitement permet de diminuer l’inflammation du nerf atteint.
Enfin, consultez un médecin si les douleurs persistent au-delà d’un mois après la guérison des lésions.


LA PREVENTION
Afin de prévenir le zona, la vaccination contre la varicelle est recommandée après 50 ans.


OMS : Lutter contre la toxicomanie chez les jeunes 
Le tabac et les autres produits du tabac sont un fléau que l’on devrait combattre dès le plus jeune âge. Car plus tôt on fume, plus les conséquences sur la santé sont désastreuses. 
A 27 ans, Andry est un fumeur actif. Il fume plus de dix tiges de cigarettes par jour, et bien qu’il soit conscient des méfaits du tabac, il ne peut s’empêcher de fumer. Il n’avait que 16 ans lorsqu’il a pris sa première bouffée, entraîné par les amis. « On était une bande de copains et on s’était dit que fumer devait être bien car cela donnait une image rebelle pour la société » raconte-t-il. Comme lui, beaucoup de fumeurs ont commencé dans l’adolescence. Et pour la plupart, ce sont les amis et l’entourage qui les poussent à passer le cap. La publicité sur le tabac étant de toute façon interdite, seuls 2,2% des élèves ont pu voir des panneaux publicitaires sur les cigarettes (source : GYTS 2008). A Madagascar, selon les données de l’enquête GYTS 2008 (Global Youth Tobacco Survey), résultant de la collaboration entre le ministère de la Santé Publique et de l’OMS, 27,6% des élèves âgés de 13 à 15 ans, ont déjà fumé une cigarette si 14,6% ont même commencé avant l’âge de 10 ans. Pourtant, plus tôt le fumeur commence, plus les conséquences sur la santé sont dramatiques. Tahiana, lui, fume du tabac et du cannabis. Il a commencé à l’âge de 13 ans, entraîné par ses amis plus âgés. Aujourd’hui, totalement dépendant de ces produits, il ne peut s’en passer. Et se procurer des tiges pour sa dose du jour n’a rien de difficile : « La consommation de cannabis est certes interdite, mais on peut en trouver un peu partout, à un prix raisonnable. Comme c’est un commerce illicite, n’importe qui peut en acheter » témoigne-t-il.
Influences. La publicité sur le tabac est interdite à Madagascar, sous quelque forme que ce soit. D’ailleurs, récemment, le ministère de la Santé Publique a publié une série de photos très choc sur les conséquences du tabac sur la santé à mettre sur le paquet des cigarettes afin de dissuader les fumeurs. Une stratégie qui attend des résultats positifs, car pour l’instant, une simple mention portée sur le paquet de la cigarette prévient le fumeur sur les conséquences du tabac. Car à Madagascar, beaucoup fument encore librement, malgré les interdictions de fumer dans les lieux de travail, les transports publics, les lieux publics couverts et/ou réputés couverts, comme cela est stipulé dans l’article 7 de l’arrêté interministériel N°18171/2003. Et cela au grand dam des non fumeurs, devenus des fumeurs passifs et donc également exposés aux dangers du tabac. Ainsi, 62,9% des élèves subissent la fumée des autres dans les endroits publics, 49,5% subissent la fumée des autres à la maison et 83,6% sont d’accord avec l’interdiction de fumer dans des endroits publics (source : GYTS 2008). Car les adultes sont des modèles de comportement. « Mes parents étaient de grands fumeurs, alors pour moi, fumer était devenu une évidence » raconte Tojo, fumeur depuis son adolescence également. Un témoignage qui montre que l’exemple donné par les adultes a certainement des conséquences sur le comportement de l’adolescent plus tard.
A cet effet, la lutte contre le tabagisme chez les enfants et les jeunes est devenue une des priorités de l’OMS à travers le monde. Selon cette organisation, presque la moitié des enfants respirent régulièrement l’air pollué par la fumée du tabac, alors que les conséquences sur leur santé sont désastreuses. Le tabagisme constitue un facteur de risque de six des huit premières causes de mortalité dans le monde, dont les maladies cérébro - vasculaires, les infections des voies respiratoires basses, la broncho-pneumopathie obstructive, la tuberculose, le cancer de la trachée, des bronches et du poumon. Il tue plus de la moitié de ses consommateurs.

Share this article :
 
Support : Creating Website | Johny Template | Mas Template
Copyright © 2013. Madagascar actualité - All Rights Reserved
Template Created by Creating Website Published by Mas Template
Proudly powered by Blogger